Le bonheur de vivre dans son appel

Lorsque vous voyez une jeune femme de 30 ans, mère de deux beaux enfants, ayant une belle carrière devant elle; après 12 ans d’étude universitaire qui l’a mené à l’obtention d’un doctorat en Biochimie, elle devient directrice de programme de recherche en oncologie; elle voyage dans le monde pour donner des conférences sur la science; elle est entourée d’amies et de gens qui lui sont chers. Vous vous dites peut-être que ça c’est le bonheur ! Et pourtant, il lui manquait une chose… Marcher dans l’appel ultime que Dieu avait pour sa vie !


Peut-être qu’à la lecture de ces quelques phrases, vous vous êtes reconnue dans mon témoignage : Femme et mère accomplie, je pense. Passionnée pour Dieu et pour son travail. Mais malgré tout… il y avait un vide… Il y avait ce vide… Quel vide me direz-vous ? Le vide de vivre pleinement pour Lui et de consacrer pleinement ma vie à Le servir !


Je crois sincèrement et du plus profond de mon cœur que Dieu a un appel, une destinée, qui nous est propre. Plus j’avance dans la vie, plus je rencontre des femmes à mon bureau ou lors de mes conférences, plus je réalise combien chaque femme et précieuse et combien chacune d’entre vous individuellement, mais aussi collectivement, pourriez faire une différence ici-bas sur cette terre. Pour plusieurs, vous n’avez pas encore réalisé votre valeur. Vous êtes ce joyau qui attend d’être poli avant de briller de tous ses feux. Pour d’autres, vous êtes passé de l’étape charbon à Diamant. La vie et toutes les pressions qu’elle comporte se sont chargées de cela. Vous êtes maintenant prête à resplendir pour Christ, mais vous ne savez pas encore le « quand » et le « comment ». C’est avec beaucoup d’anticipation que je partage avec vous, chers lecteurs et lectrices, ces quelques principes qui vous aideront à trouver le vrai bonheur. J’espère vraiment que ceux-ci vous aideront à entrer pleinement dans la destinée que Dieu a pour vous. L’essence même de ces principes a été le gouvernail de ma vie chrétienne et elle fut l’ancre qui m’a gardé alors que je me préparais à répondre à l’appel de Dieu pour ma vie. Avant de partager avec vous ce moment déterminant de ma vie, j’aimerais développer dans cet article deux clés importantes qui m’y ont permis d’y arriver et de trouver le vrai bonheur…


Ces deux principes tirent leur fondement des textes du livre de Josué. Le premier passage que j’aimerais partager avec vous se trouve dans ce livre, au chapitre 21 et aux versets 43 à 45 :


« C’est ainsi que l’Éternel donna à Israël tout le pays qu’il avait juré de donner à leurs pères ; ils en prirent possession et s’y établirent. L’Éternel leur accorda du repos tout alentour, comme il l’avait juré à leurs pères ; aucun de leurs ennemis ne put leur résister, et l’Éternel les livra tous entre leurs mains. De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la maison d’Israël, aucune ne resta sans effet : toutes s’accomplirent. »


Après avoir été esclave en Égypte pendant de longues années et vécu une période interminable sous le chaud soleil du désert à tourner en rond, ce passage des écritures vient déclarer la fidélité de Dieu. Il proclame que la promesse s’est réalisée et que le peuple de Dieu est maintenant arrivé dans la terre promise. Ce récit des Écritures a été pour moi une source d’édification à un moment déterminant de ma vie. Un moment où, par la foi, j’ai dû placer ma confiance en Dieu, croyant fermement que, comme il l’avait fait pour le peuple d’Israël, il me fera entrer dans une de mes terres promises moi aussi. Qu’il allait me conduire sur le sentier du bonheur !


Symboliquement, la terre promise peut représenter plusieurs choses dans la vie d’un croyant. Ce lieu peut désigner :


- La victoire dans une situation de nos vies


- L’accomplissement d’une promesse dans nos vies


- La réalisation des plans de Dieu pour nos vies


Si nous reculons de quelques pages dans le livre de Josué, nous constaterons, toutefois, que le peuple d’Israël, avant d’obtenir le pays que Dieu leur avait promis, a dû traverser le Jourdain. Regardons ensemble au texte trouvé dans le livre de Josué au chapitre 3 et aux versets 1 à 4 :


Josué, s’étant levé de bon matin, partit de Sittim avec tous les enfants d’Israël. Ils arrivèrent au Jourdain; et là, ils passèrent la nuit, avant de le traverser. Au bout de trois jours, les officiers parcoururent le camp, et donnèrent cet ordre au peuple: Lorsque vous verrez l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu, portée par les sacrificateurs, les Lévites, vous partirez du lieu où vous êtes, et vous vous mettrez en marche après elle. Mais il y aura entre vous et elle une distance d’environ deux mille coudées: n’en approchez pas. Elle vous montrera le chemin que vous devez suivre, car vous n’avez point encore passé par ce chemin. Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des prodiges au milieu de vous.


De ce passage découlent deux principes pour nos vies. Dans quelques instants, vous constaterez que ceux-ci sont forts simples, voire même élémentaires, mais croyez-moi, lorsque nous les mettons en pratique, ils déclenchent le miraculeux dans nos vies. Ces principes se résument en une simple phrase, facile à mémoriser (je vous le conseille d’ailleurs) :


La CONFIANCE en Dieu et L’OBÉISSANCE à Dieu déclenchent la PUISSANCE de Dieu dans nos vies.


Je vous avais prévenus que c’était simple comme déclaration, mais c’est lorsqu’on s’exerce à les vivre que les choses se complexifient !


# 1- CONFIANCE


Débutons par le commencement. Chacun d’entre nous désire entrer dans le lieu de bénédiction. Chacun d’entre nous désire être heureux et entrer dans la destinée que Dieu a pour nous. Vous connaissez votre terre promise, vous soupirez même peut-être après elle. Vous espérez ce moment dans vos vies, mais présentement, vous êtes comme le peuple d’Israël, vous faites face à un Jourdain. Un Jourdain, c’est tout ce qui nous empêche de voir les promesses de Dieu s’accomplir. C’est lorsque nous sommes en attente de celles-ci. Un Jourdain, ça peut être une situation financière difficile, la perte d’un emploi, une maladie, des événements qui tardent à se réaliser, un divorce, la solitude, un enfant dont le cœur s’est éloigné. Vous connaissez votre Jourdain. Vous traversez peut-être une saison de vos vies où tout ce que vous voyez n’a rien de comparable avec le pays où coulent le lait et le miel, le lieu de repos et de bénédictions. Vous sentez que le bonheur est bien loin de vous. Ce qui est sous vos yeux n’est qu’un cours d’eau qui vous semble infranchissable. Malheureusement, la réalisation des plus grandes promesses de Dieu dans notre vie est bien souvent précédée d’une traversée d’un Jourdain.


La foi en Dieu est la première étape à franchir si nous désirons passer de l’autre côté de notre Jourdain. Josué et tout le peuple d’Israël ont d’ailleurs été obligés de faire confiance à Dieu pour pouvoir voir l’accomplissement de ce qu’Il leur avait dit. Ne sachant absolument pas comment ils franchiraient l’autre rive, ils ont dû sortirent de leurs tentes, et commencer à marcher par la foi, en direction du Jourdain, en suivant l’arche de l’alliance, la représentation de Dieu sur terre. Cette arche les dirigeait. Ce principe est encore valable aujourd’hui. Les promesses de Dieu sont toujours aussi vraies. Dieu est toujours le même, il n’a pas changé. Alors que tu places ta confiance en Lui, tu dois croire qu’Il te devance et marche au devant de toi. Par la bouche des officiers, Dieu les avait prévenus, avertis qu’Il serait avec eux et qu’il leur montrerait le chemin. N’est-ce pas ce qui est écrit ? L’arche de l’alliance « vous montrera le chemin que vous devez suivre, car vous n’avez point encore passé par ce chemin. » Êtes-vous face à un Jourdain ? Si oui, je suis comme ces officiers qui vous annoncent que : « Le Seigneur, l’Éternel tout puissant, le Dieu créateur de cet immense univers est avec vous dans la traversée de votre Jourdain et il vous guidera sur ces chemins que vous n’avez jamais encore marchés ». Placez votre confiance en Lui. La promesse qu’Il a donné à Josué est aussi pour vous aujourd’hui :


«Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. …Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point… Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » Josué 1.1-9


# 2 – OBÉISSANCE


Si nous souhaitons entrer dans le lieu de la bénédiction, nous devons premièrement placer notre confiance en Dieu sachant qu’Il marche avec nous dans notre destinée. Ceci est la première étape, la seconde nous est dévoilée dans la suite de notre passage trouvé dans le livre de Josué. Regardons ensemble au verset 5 pour y découvrir la seconde étape :


« Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des prodiges au milieu de vous». Josué 3.5


Un si court verset, mais si puissant ! Alors que j’étais invitée pour donner une série de conférences en Guadeloupe, j’ai été saisie par cette pensée. Je venais de terminer une splendide semaine où j’ai eu le privilège de partager la Parole avec des centaines de femmes guadeloupéennes. Nous avions vécu des moments merveilleux dans la présence de Dieu. La veille de mon départ, j’étais dans ma chambre d’hôtel tentant tant bien que mal de fermer ma valise. Les femmes de la Guadeloupe avaient été tellement généreuses avec moi. Elles m’avaient offert des vêtements, du parfum, des épices, des livres de recettes et j’en passe. Après plus de 30 minutes à essayer de tout placer dans la valise, j’ai dû déclarer forfait (il faut avouer que j’avais aussi apporté avec moi, disons quelques paires de chaussures et un tout petit peu de vêtements, si peu…). À ce moment, je me suis alors dit : « Stéphanie, si tu veux rentrer au Canada, tu dois retirer certaines choses de ta valise, sinon tu n’y arriveras jamais ! Tu dois voyager plus léger. » C’est à ce moment que cette idée m’a traversé l’esprit : «Stéphanie, si tu veux entrer dans le pays de la bénédiction, si tu veux marcher sur le chemin du bonheur, tu dois enlever certaines choses de ta vie ! » C’est exactement le même principe. Il faut voyager léger. Dieu nous demande de soustraire de nos vies ce qui nous ralentit et ce qui alourdit notre marche vers la terre promise. La Bible nous dit : « Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des prodiges au milieu de vous. » Mes chers amis, il n’y a pas de raccourcis : pour voir le miraculeux et les prodiges dans notre vie, il faut que cette dernière soit en ordre. Vous connaissez l’expression « les dés sont jetés » ? Eh bien! c’est ce que nous devons faire. Il faut jeter les « Ds » de notre vie. Quels sont ces « Ds » ? Les Ds ce sont :


- Les Déceptions de nos vies

- Les Désillusions de nos vies

- Les Découragements de nos vies

- Les Défaites de nos vies

- Les Doutes de nos vies


Les «Ds» c’est ce qui vous :


- Détournent de Dieu

- Distrait des choses de Dieu

- Dérange

- Déplaît


Les «Ds» c’est d’arrêter de vous :


- Dénigrer

- Déprécier

- Diminuer


Êtes-vous prêtes à jeter les « Ds » afin de voir la puissance de Dieu se réaliser dans vos vies? Lancez les « Ds », vous avez tout à gagner !


#3- PUISSANCE


Les derniers passages que je partagerai avec vous démontrent la véracité et l’efficacité des deux principes que je viens de vous énoncer. Regardons ensemble à ces textes afin de voir toute la puissance et la grandeur de Dieu dans la vie des gens et des peuples qui placent leur confiance en Dieu et qui marchent dans l’obéissance.


Quand les sacrificateurs qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain, et que leurs pieds se furent mouillés au bord de l’eau […] les eaux qui descendent d’en haut s’arrêtèrent, et s’élevèrent en un monceau […] et furent complètement coupées […] Les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. Josué 3.15-17


Lorsque toute la nation eût achevé de passer le Jourdain, l’Éternel dit à Josué: Passez devant l’arche de l’Éternel, votre Dieu, au milieu du Jourdain, et que chacun de vous charge une pierre sur son épaule, selon le nombre des tribus des enfants d’Israël, afin que cela soit un signe au milieu de vous. Lorsque vos enfants demanderont un jour : Que signifient pour vous ces pierres ? Vous leur direz : Les eaux du Jourdain ont été coupées devant l’arche de l’alliance de l’Éternel; lorsqu’elle passa le Jourdain, les eaux du Jourdain ont été coupées, et ces pierres seront à jamais un souvenir pour les enfants d’Israël. Josué 4.1-7


Quel miracle ! Au moment où ils se sont mouillé les pieds dans le Jourdain, les eaux se sont immédiatement séparées. Tout le peuple a pu traverser à sec et entrer dans le pays de la bénédiction. N’est-ce pas fantastique ! C’est exactement ce que Dieu veut faire dans vos vies encore aujourd’hui. Alors que vous marcherez par la foi dans votre appel et votre destinée et que vous obéirez par sa grâce et sa force à ses directives, vous verrez le miraculeux se réaliser dans vos vies. Le verset 1 du chapitre 4 débute avec cette phrase qui est d’une importance capitale : « Lorsque toute la nation eut achevé de passer le Jourdain… » Le miraculeux n’est pas réservé à une élite spirituelle. Toute la nation a pu traverser à sec le Jourdain et les eaux de celui-ci ne se sont pas refermées avant que la dernière personne n’ait franchi l’autre rive. Dieu a attendu les individus qui marchaient plus lentement, et ceci pour diverses raisons, avant de fermer complètement les eaux. Si vous traversez une saison de votre vie ou votre marche est au ralenti et que votre pas est lent, j’aimerais vous dire que le miraculeux est aussi pour vous. Dieu ne fait pas exception de personne. Placez votre confiance en Dieu et demandez-lui la force de marcher sur le chemin de l’obéissance, et vous aussi, vous verrez les prodiges de Dieu sous vos yeux. Mais pour cela, il faut d’abord se mouiller les pieds dans le Jourdain…


Je peux vous assurer de la véracité et l’efficacité de ce que je viens de vous partager, car j’en suis la preuve vivante ! Vous venez de terminer la lecture de cet article en vous disant peut-être que je suis une femme qui marche pleinement dans son appel et dans sa destinée et vous avez raison. Mais avant d’y arriver, je dois vous avouer que j’ai dû traverser quelques Jourdains, dont celui du temps et celui du renoncement. Je partage rarement mon témoignage personnel, mais j’espère que celui-ci pourra être une source d’encouragement pour vous. C’est à l’âge de seize ans que j’ai éprouvé le désir dans mon cœur de devenir une pasteure et une conférencière pour femmes. Tout en étant étudiante, j’ai œuvré dans les églises à diverses tâches, de préparer le café à mettre les transparents pour le service de louange, en passant par monitrice à l’école du dimanche. J’ai toujours été impliquée dans mon Église. Si Dieu me mettait quelque chose à faire sur mon cœur, j’obéissais et je m’y donnais de tout mon cœur. Il y a de cela presque 20 ans, alors que le pasteur Claude Houde était évangéliste et qu’il était venu apporter la parole dans l’Église que je fréquentais, il a déclaré que j’étais la jeune fille qui plaçait les transparents sur le projecteur le plus rapidement de toute la province de Québec. Ce n’est quand même pas rien (hi!) ! Alors qu’il est venu manger à la maison après nous avoir si brillamment enseigné ce dimanche matin, pasteur Claude, mon mari et moi-même avions eu un temps de partage, un cœur à cœur que je n’oublierai jamais. Lorsqu’il a quitté notre demeure, j’ai dit à mon mari : « Un jour, nous allons œuvrer pour le Royaume de Dieu avec la pasteur Claude. » L’Église Nouvelle Vie n’existait même pas à cette époque !


Laissez-moi vous encourager, chers lecteurs. Ce n’est que 23 ans plus tard que j’ai vu cette promesse se réaliser. Je me dois d’être honnête avec vous et de vous dire que pendant une certaine période de ma vie, je n’y croyais plus, pensant finalement que tout ceci ne s’appliquait qu’à mon mari. J’ai donc décidé de poursuivre des études de doctorat en Biochimie. Alors que Luc était sur l’équipe pastorale de l’Église Nouvelle Vie depuis déjà quelques années, je me rappelle comme si c’était hier d’un moment qui m’a déchiré le cœur. La réunion du dimanche matin venait tout juste de se terminer. Je sortais des pouponnières avec Jérémie dans mes bras et Philippe à mes côtés, quand une femme sort de la pièce au même moment que moi et me dit simplement : « Bonjour madame, êtes-vous venus à l’église pour la première fois ce matin ? » Mes larmes se sont immédiatement mises à couler sur mes joues. Je me sentais tellement loin de l’appel de Dieu. Alors que j’occupais un poste prestigieux comme chercheure dans une compagnie pharmaceutique, que je venais de traverser une période difficile où mon fils avait été très malade et que ma mère venait tout juste de décéder d’un cancer du pancréas, Dieu est venu ranimer Ses promesses pour ma vie. C’était tôt le matin, j’étais assise dans ma voiture afin de me rendre à mon laboratoire. Mon véhicule était immobilisé, car l’autoroute Décarie était un véritable stationnement. J’étais songeuse. Soudainement, j’ai été envahie par cette forte pensée : « Stéphanie, c’est à ton tour maintenant. Ce dont tu as rêvé pendant toutes ces années est sur le point de s’accomplir… »


J’ai combattu cette idée pendant un certain temps. À ma honte, je dois vous avouer que, malheureusement, l’usure du temps et de l’épreuve avait effrité mon appel et mon désir de servir Dieu. À ce moment de ma vie, il me semblait que le prix à payer était rendu trop élevé. Je vous ai dit au début de cet article que les principes que je viens de vous partager ont été le gouvernail de ma vie chrétienne et l’ancre qui m’a gardé alors que je me préparais à répondre à l’appel de Dieu pour ma vie. Un jour, alors que j’étais en prière, j’ai décidé de mettre ma confiance en Dieu et en l’appel qu’Il avait placé sur ma vie et de marché dans l’obéissance. Je peux vous l’affirmer aujourd’hui, c’est alors que j’ai pris cette décision que j’ai pu voir la puissance de Dieu dans ma vie. Aujourd’hui, je suis pleinement heureuse. J’œuvre au sein de la plus belle équipe pastorale qu’on puisse rêver, je suis à la tête d’un ministère pour femmes qui accomplit des choses merveilleuses pour le Royaume de Dieu et qui est une main tendue pour les enfants malades et pour les jeunes qui sont abandonnés, j’enseigne dans une des écoles bibliques des plus dynamiques, je suis l’éditrice d’un magazine chrétien (que vous tenez actuellement dans vos mains ! ) et dans Sa pure bonté Dieu m’a ouvert les portes pour que je puisse apporter Sa parole aux quatre coins de la francophonie. Je suis une femme heureuse et comblée. Par ce témoignage, j’espère vous avoir convaincu que la confiance et l’obéissance engendrent la puissance de Dieu dans nos vies.


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